Belle île en mer

Direction Belle Île, nous allons enfin rendre visite aux tantines!
Nous découvrons l'écolieu Belilo, super maison, confortable, et méga écolo! Au programme, toilettes sèches, four solaire et norvégien, phyto-épuration, auto-suffisance alimentaire grâce à un grand jardin où Brigitte à dû passer quelques heures quand on voit tous les aménagements!

Ça nous a rassuré dans l'idée qu'une maison sobre en énergie peut vraiment être très confortable.
Nous avons goûté la cuisine aux algues (tartare, salade aux fleurs) et nous nous sommes régalés! On a enfin mangé nos artichauts bretons, et l'incontournable galette saucisse (une tuerie!)... La sobriété n'était pas de mise dans tous les domaines!





À cause de la météo, nous n'avons découvert qu'une partie de l'île, l'autre partie restera à découvrir sous des cieux plus cléments.
Les côtes sont très belles, sauvages, sculptées par la mer, l'intérieur de l'île est champêtre, aussi rond que la côte est acérée.
Ce contraste donne une impression d'équilibre très agréable.
Le retour en bateau aura été sportif, sur le pont avant face à un vent plutôt fort, avec des jolies creux entre les vagues, j'étais très contente de connaître cette mer dans un gros bateau et pas sur notre petite Lune...
Belle Île, on reviendra!
Isa

Le retour de l'été

Peut-être parce qu'on attaque la Bretagne sud, ou alors parce qu'on aurait bien envie d'une douche chaude, en tous cas le soleil est là et ça fait du bien!
Partis sans objectif précis, on voulait voir des beaux bateaux et tracer un peu vers Quiberon. On s'arrête à Concarneau pour déguster (et c'est le mot) les préparations de la fumerie du Raz, puis on visite la ville Close (toutes boutiques ouvertes), profite de la plage, et des concerts du festival des filets bleues.
Bref, on fera de la route demain...







PS: à toute fin utile, voici un plan d'évacuation d'urgence de la ville

Le 11 août? T'es sur?

Le réveil n'est pas facile au Cap de la chèvre. Dans la brume le froid et l'humidité. On fait tourner le chauffage en espérant réussir à sécher les serviettes et paréos restés humides depuis le bain de la veille.
On attaque le tour de la presqu'île, c'est beau et sauvage. Le temps contribue parfaitement à l'ambiance dégagée par ces landes parsemées de vestiges celtiques, de petites maisons en pierre, et entrecoupées de falaises et de plages...de plages habitées de surfeurs en combi intégrale.





On visite Camaret sans en voir le curé, le petit dej au kouign amann dans Albert avec vue sur le port est nickel, à part la vue... Il pleut, les vitres se couvrent de buée.
La pointe de Pen-Hir et son tas de pois que l'on observe depuis quelques jours est bien jolie de près, en revanche la partie nord de la presqu'île ne casse pas 3 briques à un canard.





Restés un peu sur notre faim question point de vue "élevé", on tente le Ménez-Horn, qui par son relief et sa météo tient plus du Ben-Nevis que de la Dibona. On fait bien d'y rester un moment car le brouillard fini par se dissiper pour laisser place à une vue bien sympathique à 360°.
Puis direction pointe du Raz pour une petite randonnée parfois un peu vertigineuse jusqu'au bout du monde!





Les bruyères mauves sont superbes, bien plus qu'elles ne rendent en photo, surtout sur des photos de wiko...

Crozon

La traversée de Brest ne nous laissera pas un souvenir impérissable, en revanche la petite ville du Faou est très accueillante et héberge le meilleur "crepier" du finistère. On ne sera pas déçu!
Le set de table nous motive pour une petite excursion dans les monts d'arrée. A la recherche d'un point de vue, aux indications bretonnes... On finira par trouver le chemin, qui mène à un point de vue qui à du être beau... avant que les arbres ne poussent.
L'ambiance est la, entre fougères, mûres, et même myrtilles pour le côté montagne.


La presqu'île de Crozon est très jolie et regorge de productions locales, cidre, miel, bière...
Il bruine mais il ne fait pas si froid, et l'eau semble se réchauffer. La baignade et la douche même si elle n'a pas grand chose de "solaire" sont des petits bonheurs bien appréciables.

Au Cap de la chèvre il fait clairement moche, mais la brume met en valeur le peu de paysage visible.

Pointe nord

On avait trouvé au nord de Plouguerneau un endroit très sympa pour notre activité favorite du matin: regarder la marée !
Mais on ne va pas rester sur notre échec de la veille, aujourd'hui c'est décidé on trouve une poissonnerie! Bon en attendant, c'est galettes et crêpes, on fait local.
Notre quête est l'occasion de passer par la route touristique au nord de Landunvez. La vue est fantastique. On brunch avec vue sur mer, je pourrais passer des heures à regarder les bateaux évoluer entre les gros cailloux qui sont ici monnaie courante.
Puis direction l'extrême ouest de la France continentale et métropolitaine, la pointe de Corsen. Les vagues sont plus franches, la limite entre manche et atlantique existe bien!
Plus au sud (ouf on descend, ça devrait se réchauffer) au Conquet, au pub, on découvre la Coreff... et ça....



Pour le coucher de soleil on est a la pointe Saint Mathieu, on peut voir la presqu'île de Crozon et la pointe du Raz, c'est magnifique!

Albert vrac'h

Escale conseillée, Carantec est une petite ville sympathique, sympathique mais froide avec ce vent qui n'est jamais bien loin. Sa particularité est une route qui longe puis traverse la plage et plonge dans l'eau pour en ressortir 2km plus loin, sur l'île callot.

Malgré une baignade encore plus froide qui accélère le temps (20min =3h selon le théorème d'Isa) on n'attendra pas que la mer baisse suffisamment pour rouler entre 2 eaux. Ça sera comme pour la route de glace finlandaise pour une prochaine fois.





Les petits crabes sont drôles, ils menacent à la manière des lemmings quand on approche l'appareil.



Puis direction l'Aber Vrac'h, des mini fjords qu'il disait. C'est certainement le même principe, mais sans les montagnes.
On cherche le pont du diable, mais souvent en Bretagne on suivra un panneau indiquant un site remarquable, jusqu'à croiser un autre panneau indiquant ce même site mais dans l'autre sens... Le pont, on l'a trouvé, mais ça ne sera pas le cas de tous.
Et les photos? Pour cause de bug du wiko ou du lecteur sd 2 cartes sont illisibles, on verra ça à la maison. On continue avec une 3eme mais du coup je ne vais pas tenter le diable, surtout après avoir traversé le pont... 2 fois.

C'est sur la côte de granit rose...

Un petit virage vers l'ouest et le littoral est complètement différent. Enfin c'est toujours des cailloux à perte de vue, qui se cachent parfois sous un peu d'eau histoire de ne pas trop faciliter la tâche aux bateaux qui doivent déjà jongler avec des marées capricieuses, mais ce sont maintenant des gros blocs arrondis qui semblent beaucoup plus sympathiques.
Ceux de la maison de Plougréscant sont bien connus. (ils peuvent pas aller habiter ailleurs les gens non! faut qu'ils laissent leur bagnole devant!)



Il fait toujours beau, presque un peu trop. Le gouffre d'enfer n'a rien d'impressionnant sans.. vent.





On profite de la marée haute pour se baigner à Port-blanc, l'eau semble plus fraîche que les jours précédents mais le cadre est superbe. Puis direction Perros-Guirec et son port à bassin, encore un truc très étrange...



L'escale à Perros-Guirec est aussi l'occasion de débuter notre évaluation des bières locales. La Philomenn tient toutes ses promesses, on se fait notre classement et on donnera les résultats a la fin du voyage.



Le petit village de Ploumanac'h (oui c'est bon, on sait, élu village préféré des Français, ou plutôt village préféré des téléspectateurs d'une émission à la con) offre de très belles grosses caillasses qui donnent des envies de grimper dessus, et les gens ne s'en privent pas. En revanche niveau accueil c'est moyen, beaucoup de limitations aux parkings, quand ils ne sont pas en plus payants...
Et les photos? Explication au prochain épisode.

Sillonons la côte du Goëlo

La marée est un phénomène fascinant, lent, inexorable et mystérieux tant les facteurs qui le génère sont peu palpables.


On ne se lasse pas de regarder la mer avancer, les bateaux s'échouer ou reprendre vie.



On longe la côte de Goëlo en passant par St-quay-Portrieux (la crêperie du port est extra), les falaises (bof) de Plouha (ci-dessus) pour finir par le sillon de Talbert. Langue de galets et de sable de plus de 3km dans la mer, qui est déjà insolite en sois, et qui amène à un desert lunaire, un chaos de gros galets où on ne peut pas rester car la marée est montante.





De retour à Albert, galettes bières belges et coucher de soleil, certes il pourrait faire plus chaud mais on n'a pas encore sorti les gore-tex, c'est nickel!

Îlot Saint-Michel

Après un grand week-end avec les familles on attaque la Bretagne par le nord. On retrouve Ju, Gwen et Emilie pour le congrès annuel des femmes nées le 22 fevrier 81.



On passe un super moment en face de l'îlot, à observer la marée ou les traces laissées dans le sable par ses habitants.









Après une belle balade et une expérience de plage culs nus, on dit au revoir aux jeunes mariés et on s'enfonce dans la baie de Saint-Brieuc. On trouve un super spot avec des voisins fort sympathiques à la pointe de longue roche.